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Sabtu, 08 Februari 2020

C'est pour un rendez-vous

Category: Livres,Famille et bien-être,Développement personnel

C'est pour un rendez-vous Details

Sophie, trentenaire déterminée et attachante, n’imagine pas être séparée un jour de son père. Confrontée à l’impensable, elle décide de mettre en place un plan complètement fou pour changer le cours des choses.Un roman sur l’amour filial et l’amour tout court, un roman qui vous donne envie de profiter de la vie et de dire aux gens que vous aimez que vous les aimez.Un style incisif, drôle et émouvant à la fois.EXTRAITS"Mes amis rencontraient leur amoureux (se) sur Tinder ou Meetic. Ces rencontres virtuelles n'étaient pas pour moi. J'étais une trouillarde et craignais avec ma poisse habituelle de croiser un serial killer dans un bar. Et puis j'aimais trop la gent masculine pour faire un choix comme on feuillette un catalogue de la Redoute. Jeter ou garder un visage d'un coup d'index sur une tablette. J'aimais l'approche avant la rencontre, apprivoiser et être apprivoisée. En amoureuse d'un autre siècle, j'avais besoin de voir et toucher la bête sur pièce avant de connaître le détail de son pedigree sur un profil numérique. ""Je n'aime pas ce mot « désormais ». Il signifie que nous nous sommes résolus à abandonner, résolus à être raisonnables, à ne plus espérer. C'est plus jamais, nada que dalle, finito, basta, ciao, qui se cachent derrière ce mot trop poli. Fini de jouer, fini de conjuguer au futur, fini de parler du Noël prochain et de Pâques qui est dans quatre mois. Et en quatre mois, tout est possible quand on est condamné. Condamné comme un repris de justice. Et si Jean se met à fumer une cigarette ou boire un bon petit whisky, qu'est-ce qu'il risque ? Le gniouf ? Même chanté par Aznavour, « désormais » c'est foutu.""Se refusant d'opter pour la panoplie de golfeur, Jean déambulait sur les parcours en bermuda kaki, pataugas montantes et casquette de pêcheur. Avec son bronzage à la Donald Trump, c'est certain, il ne passait pas inaperçu sur les parcours.Drôle de père ! Henri commençait à comprendre pourquoi l'expression « drôle de fille » m'allait si bien. "

Reviews

Brillantissime deuxième roman de l'auteure qui confirme pleinement son talent au travers d'un drame familial d'une extrême sensibilité.Cette simplicité dans l'écriture est l'apanage des plus grands auteurs à l'image de Colette, Duras ou Kundera, pour faire écho au titre de cette chronique. Le style est parfait, juste, excellemment bien dosé et nous porte naturellement vers des mondes d'émotions insoupçonnés. Nous passons du sourire aux larmes, en conservant une boule au creux de l'estomac car le sujet est malgré tout grave et sombre.Marie JOUSSE nous livre une lutte parmi tant d'autres, celle d'une femme qui sait qu'elle va perdre une partie d'elle-même, qui choisit de ne pas l'accepter d'une manière très personnelle et qui vit son deuil assez pudiquement, et finalement simplement. La vie s'efface, ce n'est pas un départ, c'est une amputation brutale d'une partie de soi-même, qui guérit ou non, éventuellement remplacée par autre chose. Pas si simple...Et d'ailleurs, un peu comme son premier roman - serait-ce une marque de fabrique ? - ce passage à autre chose peut interpeller par sa chute. La vie continue, en quelque sorte. Tel des poupées russes qui s'emboitent, chacune représentant une période de notre vie, une partie de nous-même, nous passons à autre chose. C'est un peu l'insoutenable légèreté de notre destin.Merci infiniment, Marie, pour ce formidable roman qui m'a, encore une fois, fait vibrer...

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